Raymond Poulidor surnommé « Pou-Pou » était un coureur professionnel français qui a mené toute sa carrière pour Mercier.
Wikipédia, biographie de Raymond Poulidor
Origine
Raymond Poulidor est originaire de Masbaraud-Mérignat. Il a commencé à travailler à la ferme où, se rappelle-t-il, « la terre était pauvre et nous avons dû travailler dur. Les revenus agricoles étaient faibles. » Parce qu’il avait besoin de main-d’œuvre à la ferme, il a quitté l’école à 14 ans, même s’il voulait continuer ses études.
Les spectacles locaux n’allaient un peu plus loin que les foires de village, avec des bouses de noix de coco, des courses de sacs, des concours de bouteilles de confiture maison… et des courses cyclistes intervillages. Poulidor continua d’aider l’exploitation agricole de ses parents même après être devenu professionnel.
Poulidor a reçu son premier vélo d’un marchand du coin à l’âge de 14 ans. Il a commencé à vélo à l’âge de 16 ans, en prenant l’intérêt de la revue Miroir Sprint, qui lui a été donné par un de ses enseignants. Au début, il cachait sa passion à sa mère, qui craignait les dangers du sport. C’est seulement quand Poulidor fut amené à l’armée pour le service national obligatoire en 1955 qu’il voyagea pour la première fois en train. Pierre Chany, reporter français qui a suivi 49 tours de France, a établi une comparaison avec l’éventuel rival de Poulidor, Jacques Anquetil.
Quand Poulidor a pris le train, Anquetil était déjà à Helsinki, a participé aux Jeux Olympiques, a remporté une médaille pour la France. Il est passé pro en remportant le Grand Prix des Nations. Mais moins de deux ans se sont écoulés. L’armée a envoyé Poulidor à la guerre actuelle en Algérie, où il a travaillé comme chauffeur et mis sur 12 kilos en raison d’un manque d’exercice.
En 1960, il est retourné à vélo et a perdu du poids dans le mois. Il a remporté sa première course au terme de six minutes de service militaire. Deuxième du GP de Peyrat-le-Château et gagnant 80000 francs, il a calculé qu’il avait gagné plus dans une course que dans six ans à la ferme.
Apparence physique, taille, âge
Raymond Poulidor taille
Sa taille est de 1,72 mètre. Il pèse 60 kg.
Raymond Poulidor âge
Raymond voit le jour le 15 avril 1936. Il est décédé le 13 novembre 2019 à l’âge de 83 ans. Son signe astrologique est Bélier.
Raymond Poulidor apparence physique
Ses yeux sont châtains. La coloration des cheveux est noire.
Famille, Ethnicité et Relations
Famille – Parents, frères et sœurs
Raymond Poulidor était le fils de Martial et Maria Poulidor, petits fermiers à l’extérieur du hameau de Masbaraud-Mérignat, où la Creuse à l’est de Limoges rencontre le département de la Haute-Vienne.
Relation de Raymond Poulidor: Femme/Epouse/Compagnon/Copine/Enfants
Raymond Poulidor a fait la connaissance de Gisèle Bardet dans sa jeunesse. Le couple a deux enfants, Corinne Poulidor et Isabelle Poulidor. Les petits-enfants sont Mathieu van der Poel, David van der Poel.
Giselle Bardet mari
Le 16 avril 1961, à Champnétery en Haute-Vienne, ils se sont mariés.
Carrière
Sa carrière a été distinguée, bien qu’elle coïncide avec deux grands cavaliers – Jacques Anquetil et Eddy Merckx. C’est peut-être pour cette raison que Poulidor était un favori de la population.
Il était connu comme « La seconde Éternelle », parce qu’il n’a jamais remporté le Tour de France bien qu’il ait terminé deuxième à trois reprises et troisième à cinq reprises (incluant son dernier Tour à l’âge de 40 ans).
En dépit de sa régularité, il n’a jamais porté le maillot jaune comme leader du classement général en 14 Tours, dont il a terminé 12. Il a remporté une Grande Tournée, la vuelta à España 1964. Sur les dix-huit Grands Tours qu’il a entrepris dans sa carrière, il a fini dans le top dix quinze fois.
Carrière professionnelle
Poulidor devient professionnel en 1960 avec l’équipe Mercier, sous la direction de l’ancien vainqueur du Tour Antonin Magne. Magne lui offrait 25000 francs par mois. Poulidor a demandé 30000. Magne a répondu que c’était plus que ce qu’il avait payé à Gauthier et à Louis Privat et il a refusé. Puis, sachant qu’il avait un rival pour Anquetil, il concéda.
Lors de sa deuxième saison seulement, Poulidor remporte MilanSan Remo, l’un des « monuments classiques » du cyclisme. À 125 km de l’arrivée, il s’apprêtait à lâcher prise après une crevaison et se trouvait à deux minutes des leaders. Magne l’a persuadé de continuer et Poulidor a fait la différence.
En ascension de Capo Berta, il attaque, rejoint par Albertus Geldermans et son coéquipier Jean-Claude Annaert. Ils ont mis le tempo pour la côte finale, le Poggio. Là, Poulidor attaqua encore et ouvrit une brèche. Même s’il a été dirigé dans la mauvaise direction par un policier à son dernier tour, il a pu tenir le champ de chasse par trois secondes pour prendre la victoire. Toujours en 1961, il est devenu champion de France.
Test antidrogue.
Raymond Poulidor a été le premier coureur à se faire dépister de la drogue sur le Tour de France. Les testeurs sont venus pour la première fois au Tour en 1966, à Bordeaux. Mais seulement après la nouvelle et le départ de beaucoup de coureurs. Le premier concurrent retrouvé est Poulidor.
Quelques autres coureurs ont été trouvés, parmi lesquels Rik Van Looy, et certains ont été contraints et d’autres ont refusé. Le lendemain matin, la course a quitté la ville vers les Pyrénées et s’est arrêtée dans la banlieue de Gradignan, dans le quartier universitaire de La House.
Les coureurs sont descendus et se sont mis à marcher, hurlant des protestations en général et en particulier des abus contre le médecin de course, Pierre Dumas. Certains ont également demandé à passer un test pour voir s’il avait bu du vin ou pris de l’aspirine pour faciliter son travail.
Les coureurs ont aussi critiqué Poulidor pour avoir accepté de passer les tests. Il n’a pas tenu compte de leurs protestations et est resté à la fin de la grève. D’autres coureurs de premier plan, parmi lesquels Jacques Anquetil, étaient devant. Poulidor déclare que son indifférence aux commandes et la grève nuisent à ses relations avec ses camarades de course. »Après cela, ils ne m’ont rendu aucun service dans le peloton », a-t-il déclaré.
Retraite et mort
Poulidor avoue à plusieurs reprises que sa carrière est handicapée par une absence d’ambition et par la domination psychologique de Jacques Anquetil.
Le 25 janvier 1973, Poulidor devient Chevalier de la Légion d’honneur. En 2003, le président Jacques Chirac a haussé le prix. Poulidor possède également une rose qui porte son nom, témoignant de son amour pour le jardinage en général et pour les roses en particulier.
Il vit avec son épouse Gisèle à Saint-Léonard-De-novblat, à l’est de Limoges, où il effectue de courts déplacements en vélo de montagne. Leur fille, Corinne, est mariée à l’ancien champion du monde de cyclocross et vainqueur du Tour des flandres Adri van der Poel. Ses petits-fils David et Mathieu font également du cyclisme.
Mathieu van der Poel est lui-même devenu champion du monde de cyclocross chez les juniors à Koksijde en 2012 (Koksijde) et en 2013 à Louisville, et auprès de l’élite en 2015 (Tábor), 2019 (Bogense), 2020 (Dübendorf) et 2021 (Ostende).
Il a également connu un grand succès sur la route avec ses victoires les plus dignes de confiance, incluant l’Amstel Gold Race en 2019 et le Tour des flandres en 2020 et l’étape 2 du Tour de France 2021 où il a consacré sa victoire et son maillot jaune à son grand-père.
Poulidor a travaillé en PR pour le crédit Lyonnais, sponsor du maillot jaune, au cours du Tour. Il fit fabriquer des bicyclettes sous son nom par la société France-Loire et parut dans des publicités télévisées destinées aux personnes âgées.
Interrogé sur sa longévité par rapport aux autres cyclistes, Poulidor a répondu qu’il était modéré et qu’il n’en faisait pas trop.
Poulidor a écrit de nombreuses biographies, dont la première est Glory Without the Yellow Jersey, écrite en 1964. Poulidor Intime a été publié en mai 2007 par les Éditions Jacob-Duvernet en France. En 2004, il participe à la rédaction de Poulidor par Raymond Poulidor avec le journaliste Jean-Paul Brouchon. Il s’agit de la préface d’Eddy Merckx.
Le 13 novembre 2019, Raymond Poulidor s’est éteint à Saint-Léonard-De-bellelat.Il était à l’hôpital depuis deux mois, après avoir souffert de troubles cardiaques.
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